Déréliction de l’art

Performance : poème de Catherine Gil Alcala,
Charles Sautereau à la clarinette basse

 

Doll’art, pas dollar ! plutôt déréliction de l’art !
On spécule sur l’art qui n’est pas monétisable par essence…
Comme un paradoxe performant, l’art est inutile mais nécessaire…
inspiration… respiration… pour les communautés économiques menacées
d’asphyxie dans les supermarchés superfétatoires de l’univers…
L’art est une clocharde enfermée dehors, emmurée dans un labyrinthe de rêves…
Une vieille petite fille dans les merveilles des sacs poubelles…
Une princesse en voie de disparition qui tourne en rond, jubilant dans ses
miasmes…
Sorcière jetant un sort poétique pour exorciser son incapacité sociale…